La Moniaque 2025 aux saintes Maries de la mer
7 octobre 2025
144 km - Moyenne Pro : 26.1 kmh, D+= 197m, T° 21°Raf 10 kmh

Vé l'Oustau termine (presque) sa saison route aux saintes Maries de la mer

« Une fin de saison en Camargue. »
Nous voilà parti de St Rémy pour se faciliter la tache, direction : Les Saintes Marie de la Mer. Pour casser les codes nous démarrons directement par le café afin de recharger les batteries de dérailleur de Fred qui se trouve dans un magasin de cycle face au café. Un petit air vivifiant sur pistes cyclables nous mènent rapidement à Beaucaire où nous nous séparons de Fred. De là nous longeons un bon moment un canal jusqu’àu port de Bellegarde et c’est à partir de là!!! que commence l’aventure, la découverte de la Camargue à vélo, y découvrir les taureaux sauvages, les grues, les hérons et ses flamants roses, la moisson du riz est à son comble et les chemins de traverses parfois caillouteux, sableux, poussiéreux, parfois sur une fin matelas de pelouse, ça plait et diverti certains (Rosa, Bru, Phillipe L., Jérémi) et ne plait pas du tout, mais pas du tout à d’autres(Jean, Janot, Minou)…on avait déjà cassé les codes une fois ce matin au café, pas deux !!!
Même en minorité, la majorité se plie au bien être du groupe…et oui nous sommes en démocratie, pas sous une dictature “Komootiste”??????.
-refus d’obstacle,
-plan B,
-retour sur les grandes routes pour St Gilles. Puis à la croisée de deux routes le groupe se disperse en deux… les gros rouleurs, x2 Phillipe et Janot qui allaient trop vite n’ont pas entendu le :
«Ohhhhhhh» ou « À gauche » de Minou et Rosa, qui attendaient Jean et Bruno qui eux attendaient Jérémi qui se changeait, car la température était bien plus clémente depuis qq temps. Ce dernier groupe de 5 suit le tracé initialement prévu, à allure soutenue. Mais de nouveau une section GRAVEL se présente à eux, Jean et Minou pas fervents de cette discipline, préfèrent rester sur la route et rallonger de 5/6 km. Rosa, Bru et Jérémi, ni une-ni deux, direct à travers champs de riz déjà moissonnés, sur des chemins peux fréquentés et surtout très poussiéreux, voir sableux , 3,5km à s’imaginer nos collègues avec nous n’aimant pas ça ou se retrouver nez à nez avec des taureaux sauvages…
Minou et Jean les retrouvèrent qq km plus tard alors qu’il ne restait plus qu’une dizaine de km avant La Cabane du pêcheurs, Chez Za au Bac du Sauvage. Ils firent les premiers arrivés, 5min seulement avant le Trio “Evenpoelesque” qui fit un grand détour et arriva bien essoufflé pour les deux comparses vauclusiens, qui d’après la légende, passèrent un bon bout de temps dans les roues de Phillipe C.
Nous voilà dans un restaurant atypique où tout est fait de bric et de broc, où les poissons cuits entiers sont encore découpés à même la table. Une vue sur le petit Rhône et le Bac du Sauvage qui nous fera traverser, nous les cyclistes de Vé L’Oustau, même Jean qui, sans nos hurlements serait resté de l’autre côté de la berge et aurait dû attendre le prochain 30 min plus tard??. Une pensée à tous les absents qui nous manquent, les VR et les malades manquants à l’appel. La traversée sur cette barge, accompagnés de 3 “Crin Blanc” et de ses cavaliers, de voitures et autres cyclistes, fit rêver Bru et d’autres d’une aventure soudaine sur le Petit Rhône, sectionnant le câble et remonter jusqu’à Arles ou même Avignon afin de nous avancer un peu pour le retour …
Et enfin la découverte de la mer où nombreux s’y baignaient encore, malheureusement nous avions pas prévu nos maillots, alors une photo pour Claude et nous revoilà parti, direction : plein NORD. Pour sortir des Saintes, certains ont même pris le petit train et sans ticket bien évidement, accroché au dernier Wagon, Bru fait aussi le panneau de Sortie des Saintes.
Retour initialement prévu par la route de Cacharel et des chemins de traverses avec une section de 4 km de gravier compact à travers les étangs font de nouveau face à un refus d’obstacle…
Alors on reste sur l’axe principal, entre Les Saintes et Arles, une section de 32 km environ, à plat au milieu des voitures et camions…un vrai régal pour tous je crois ??????.
Nous arrivons enfin sur Arles, afin d’ atteindre le centre ville le plus rapidement possible nous accédons à une piste cyclable désaffectée, un endroit Underground où le Street-Art s’impose, un décalage complet avec la journée mais tellement atypique et merveilleux encore une fois. Rapidement nous accédons au cœur de la ville et au dédale de qq ruelles nous plongeons vers les magnifiques Arènes qui nous accueillent. Nous prenons le temps de siroter un rafraîchissement au pied de ces murs hors d’âge. Il reste maintenant plus que 25 km environ pour retourner à St Rémy, à travers champs, en coupant qq gros axes routiers nous voilà au pied des Alpilles où la lumière du soleil couchant illumine et met en relief ses roches, on se croirait dans un tableau de Van Gogh.
Après St Etienne du Grès par l’ancienne route en direction de St Rémy, ça sent l’écurie, le rythme s’accélère et qq bosses et accélérations font naître deux groupes…mais comme dans la fable du Lièvre et de la tortue, ne sont pas arrivés premiers ceux que l’ont auraient crus, Jean (de la Fontaine) avait raison … Rien ne sert de courir il faut partir à point (ou avec le tracé) ??
Morale de l’histoire … encore une belle journée entre copains, avec toujours et encore des anecdotes à raconter, des images pleins la tête, des fous rires, des colères, une bonne table et qq canons, alors, OUI, on repartira sur les routes et (peut-être) les chemins de traverse, déployer fièrement les couleurs et les valeurs de Vé L’Oustau 0
Jérémi Fontin Philisophe de la pensée libre