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Vé l'Oustau termine (presque) sa saison
route aux saintes Maries de la mer
« Une fin de saison en Camargue. »
Nous voilà parti de St Rémy pour se faciliter la tache,
direction : Les Saintes Marie de la Mer. Pour casser les codes nous démarrons
directement par le café afin de recharger les batteries de dérailleur
de Fred qui se trouve dans un magasin de cycle face au café. Un
petit air vivifiant sur pistes cyclables nous mènent rapidement
à Beaucaire où nous nous séparons de Fred. De là
nous longeons un bon moment un canal jusquàu port de Bellegarde
et cest à partir de là!!! que commence laventure,
la découverte de la Camargue à vélo, y découvrir
les taureaux sauvages, les grues, les hérons et ses flamants roses,
la moisson du riz est à son comble et les chemins de traverses
parfois caillouteux, sableux, poussiéreux, parfois sur une fin
matelas de pelouse, ça plait et diverti certains (Rosa, Bru, Phillipe
L., Jérémi) et ne plait pas du tout, mais pas du tout à
dautres(Jean, Janot, Minou)
on avait déjà cassé
les codes une fois ce matin au café, pas deux !!!
Même en minorité, la majorité se plie au bien être
du groupe
et oui nous sommes en démocratie, pas sous une dictature
Komootiste??????.
-refus dobstacle,
-plan B,
-retour sur les grandes routes pour St Gilles. Puis à la croisée
de deux routes le groupe se disperse en deux
les gros rouleurs,
x2 Phillipe et Janot qui allaient trop vite nont pas entendu le
:
«Ohhhhhhh» ou « À gauche » de Minou et
Rosa, qui attendaient Jean et Bruno qui eux attendaient Jérémi
qui se changeait, car la température était bien plus clémente
depuis qq temps. Ce dernier groupe de 5 suit le tracé initialement
prévu, à allure soutenue. Mais de nouveau une section GRAVEL
se présente à eux, Jean et Minou pas fervents de cette discipline,
préfèrent rester sur la route et rallonger de 5/6 km. Rosa,
Bru et Jérémi, ni une-ni deux, direct à travers champs
de riz déjà moissonnés, sur des chemins peux fréquentés
et surtout très poussiéreux, voir sableux , 3,5km à
simaginer nos collègues avec nous naimant pas ça
ou se retrouver nez à nez avec des taureaux sauvages
Minou et Jean les retrouvèrent qq km plus tard alors quil
ne restait plus quune dizaine de km avant La Cabane du pêcheurs,
Chez Za au Bac du Sauvage. Ils firent les premiers arrivés, 5min
seulement avant le Trio Evenpoelesque qui fit un grand détour
et arriva bien essoufflé pour les deux comparses vauclusiens, qui
daprès la légende, passèrent un bon bout de
temps dans les roues de Phillipe C.
Nous voilà dans un restaurant atypique où tout est fait
de bric et de broc, où les poissons cuits entiers sont encore découpés
à même la table. Une vue sur le petit Rhône et le Bac
du Sauvage qui nous fera traverser, nous les cyclistes de Vé LOustau,
même Jean qui, sans nos hurlements serait resté de lautre
côté de la berge et aurait dû attendre le prochain
30 min plus tard??. Une pensée à tous les absents qui nous
manquent, les VR et les malades manquants à lappel. La traversée
sur cette barge, accompagnés de 3 Crin Blanc et de
ses cavaliers, de voitures et autres cyclistes, fit rêver Bru et
dautres dune aventure soudaine sur le Petit Rhône, sectionnant
le câble et remonter jusquà Arles ou même Avignon
afin de nous avancer un peu pour le retour
Et enfin la découverte de la mer où nombreux sy baignaient
encore, malheureusement nous avions pas prévu nos maillots, alors
une photo pour Claude et nous revoilà parti, direction : plein
NORD. Pour sortir des Saintes, certains ont même pris le petit train
et sans ticket bien évidement, accroché au dernier Wagon,
Bru fait aussi le panneau de Sortie des Saintes.
Retour initialement prévu par la route de Cacharel et des chemins
de traverses avec une section de 4 km de gravier compact à travers
les étangs font de nouveau face à un refus dobstacle
Alors on reste sur laxe principal, entre Les Saintes et Arles, une
section de 32 km environ, à plat au milieu des voitures et camions
un
vrai régal pour tous je crois ??????.
Nous arrivons enfin sur Arles, afin d atteindre le centre ville
le plus rapidement possible nous accédons à une piste cyclable
désaffectée, un endroit Underground où le Street-Art
simpose, un décalage complet avec la journée mais
tellement atypique et merveilleux encore une fois. Rapidement nous accédons
au cur de la ville et au dédale de qq ruelles nous plongeons
vers les magnifiques Arènes qui nous accueillent. Nous prenons
le temps de siroter un rafraîchissement au pied de ces murs hors
dâge. Il reste maintenant plus que 25 km environ pour retourner
à St Rémy, à travers champs, en coupant qq gros axes
routiers nous voilà au pied des Alpilles où la lumière
du soleil couchant illumine et met en relief ses roches, on se croirait
dans un tableau de Van Gogh.
Après St Etienne du Grès par lancienne route en direction
de St Rémy, ça sent lécurie, le rythme saccélère
et qq bosses et accélérations font naître deux groupes
mais
comme dans la fable du Lièvre et de la tortue, ne sont pas arrivés
premiers ceux que lont auraient crus, Jean (de la Fontaine) avait
raison
Rien ne sert de courir il faut partir à point (ou
avec le tracé) ??
Morale de lhistoire
encore une belle journée entre
copains, avec toujours et encore des anecdotes à raconter, des
images pleins la tête, des fous rires, des colères, une bonne
table et qq canons, alors, OUI, on repartira sur les routes et (peut-être)
les chemins de traverse, déployer fièrement les couleurs
et les valeurs de Vé LOustau 0
Jérémi Fontin Philisophe de la pensée
libre
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